La Chine défend les Instituts Confucius au moment des premières projections d’In the Name of Confucius et de sa tournée au Royaume-Uni

A full house turnout for the UK parliamentary premiere of 'In the Name of Confucius'. (June 5, 2018)《假孔子之名》英國首映式在國會舉行。(2018年6月5日)

L’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Liu Xiaoming, a eu vite fait de défendre les Instituts Confucius du Royaume-Uni. Le Daily Telegraph a publié un article écrit par le diplomate chinois le 7 juin, seulement deux jours après la première projection du film In the Name of Confucius au Parlement de Londres.

Fiona Bruce (à d.), membre du Parlement et présidente de la Commission des droits de la personne du Parti conservateur, et Benedict Rogers (à g.), vice-président de la CDPPC, posent au côté de la réalisatrice du film Doris Liu (au centre).

Fiona Bruce, membre du Parlement et présidente de la Commission des droits de l’homme du Parti conservateur, ainsi que Benedict Rogers son vice-président, ont accueilli la projection et une table ronde s’en en est suivie, avec la présence de la réalisatrice Doris Liu et de spécialistes de la question chinoise. 

Après la diffusion au Parlement (5 juin), le documentaire aux multiples récompenses a été projeté au Bristol City Hall (6 juin), à la Edinburgh City Chamber (7 juin), dans une communauté polonaise du centre de Londres (9 juin), et à l’Université de Westminster (12 juin). Chacune de ces séances s’est poursuivi d’un débat en présence de la réalisatrice Doris. Comme toujours, des personnes du public ont trouvé le film très instructif et qui donne à réfléchir. 

La conseillère de la ville de Bristol, Jude English, tient un poster avec la réalisatrice du film Doris Liu. (6 juin 2018)

The HeraldThe Epoch Times et NTDTV ont médiatisé les projections du film. La réalisatrice Doris a également été interviewée par le média polonais IPPTV.

La séance au Parlement et le débat d’experts faisaient partie de l’enquête de la Commission des droits de l’homme du Parti conservateur sur l’Institut Confucius, au Royaume-Uni. La Commission devrait publier un rapport plus tard dans l’année, fondé sur des témoignages écrits et des recherches.

Il existe actuellement 29 Instituts Confucius dans les universités du Royaume-Uni et 157 classes Confucius dans les écoles primaires du pays. Ce record fait du Royaume-Uni le premier pays en Europe à accueillir ces centres chinois et le deuxième au monde, après les États-Unis.

Le conseiller de la ville d’Édimbourg, Cameron Rose, accueille la première projection du film en Écosse, suivie d’un débat avec la réalisatrice Doris Liu, dans la salle municipale. (7 juin 2018)

Au niveau international, ce ne sont pas moins de 16 universités et 1 conseil scolaire qui ont rompu leurs liens avec les Instituts Confucius après des inquiétudes quant à la propagande, l’auto- censure, les violations des droits de l’homme et les menaces relatives à la sécurité nationale.

La publication par le Daily Telegraph de l’article de l’ambassadeur de Chine et son évitement des controverses entourant les instituts chinois en dit long sur le niveau alarmant de l’ingérence du gouvernement chinois dans les médias du Royaume-Uni.