“Je m’inquiète pour la sécurité nationale, la sécurité économique et l’influence du Parti communiste chinois dans notre pays… et pas seulement avec les instituts Confucius“, a écrit le sénateur Bernardi dans un email adressé à The Epoch Times le 24 septembre dernier.

Les commentaires de Bernadi suivent de près ceux de l’Université du Victoria qui a fait la promotion d'”Au nom de Confucius”, un documentaire primé à plusieurs reprises qui explore en profondeur la controverse des Instituts Confucius (IC) et de leur programme linguistique et culturel offert dans les universités du monde entier.

Les IC ont été largement critiqués comme faisant partie de la stratégie de soft power du Parti communiste chinois (PCC). Selon le ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Galles du Sud, ses universités ont reçu 150 000 $ en fonds d’établissement pour chaque institut Confucius. L’argent provient de l’Office of Chinese Languages Council International de la Chine communiste, généralement appelé Hanban, qui relève son ministère de l’Éducation. Hanban paie et héberge aussi généralement chacun des enseignants et il est connu pour offrir des primes extravagantes telles qu’un don de 4 millions de dollars à l’Université Stanford.

Pris la main dans le sac

Au moment de l’annulation par l’Université du Victoria, son directeur de l’Aménagement a appelé l’organisateur de l’évènement Leigh Smith pour lui dire : “Nous vous rembourserons votre argent (…) Il y a eu un doublon de réservation par erreur.”

Après que The Epoch Times a pu fournir des preuves du contraire, à savoir qu’il y avait des amphithéâtres vides à l’université le soir de l’évènement, l’université a changé sa version des faits.

Un porte-parole anonyme a tenté de qualifier l’évènement de “coup de pub”, citant que l’IC de l’université était dans le même bâtiment que là où avait été faite la réservation pour la diffusion du film.