
Le documentaire révèle à quel point les étudiants australiens sont des cibles vulnérables
Mardi soir, une foule s’est rassemblée à la Chambre du Parlement de Victoria (Australie) pour regarder un film captivant, par son exposé des réelles intentions du “loup caché dans la bergerie” que représente le régime communiste chinois à travers son programme linguistique et culturel, diffusé à l’échelle mondiale et connu sous le nom d’Institut Confucius.
Le public a suivi attentivement l’histoire de Sonia Zhao, une ancienne enseignante de mandarin de l’Institut Confucius (IC) née en Chine, racontée sur grand écran.
Le film a été réalisé par la documentariste primée Doris Liu et a été suivi d’un débat sur l’influence des IC en Australie et dans le reste du monde.
Dans un climat d’alerte sur les questions d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures, marqué par l’actualité des manipulations de la Russie dans les élections américaines et des “dons” douteux aux dirigeants australiens, les finalités du Parti communiste chinois (PCC) derrière le programme des IC a été progressivement mis en doute.
Sonia Zhao, la protagoniste du documentaire, a été formée à l’enseignement du mandarin dans un IC de Pékin en 2010. Dans le cadre de sa formation, la future enseignante de 24 ans a reçu pour consigne que la politique de l’IC était d’éviter en classe les sujets comme le massacre de la place Tiananmen, le Tibet et le Falun Gong, et que si un élève insistait sur ces sujets, elle devait s’en tenir à la ligne du parti, explique la réalistrice D. Liu.
Fille d’un pratiquant de Falun Gong et ayant pratiqué cette discipline spirituelle depuis l’enfance, S. Zhao s’est sentie en porte-à-faux avec l’IC par la clause de son contrat stipulant que les professeurs ne pouvaient être liés, de près ou de loin, au Falun Gong.
Cependant, ayant déjà été jugée qualifiée pour ce poste à l’IC, renoncer à l’offre d’emploi sans raison valable était passible d’une possible peine d’emprisonnement.
S. Zhao a alors accepté le poste, qu’elle considérait comme un moyen d’avoir la vie sauve. C’est comme ça qu’elle a commencé à enseigner le mandarin dans un IC du Canada.
À travers le film “In the Name of Confucius”, le public a suivi la démission de S. Zhao et la plainte qu’elle a pu déposé au Tribunal des Droits de l’homme de l’Ontario, ce qui aura été à l’origine de la fermeture du premier IC d’un campus d’Amérique du Nord. Actuellement, il reste une centaine d’IC en activité dans les universités américaines.
Les Instituts Confucius en Australie
Les plaintes contre les IC vont de l’occultation de questions “sensibles” de l’histoire communiste de la Chine dans les manuels des IC aux politiques ouvertement discriminatoires à l’embauche. Certaines plaintes montrent même que les Instituts pourraient être utilisés comme centres de surveillance sur les campus universitaires, ce qui représenterait a menace pour la sécurité nationale.
Le ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Galles du Sud enquête actuellement sur ces préoccupations relatives au fonctionnement des IC au sein de l’État.
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